sexta-feira, 1 de junho de 2012

LE MONDE: A bela que respira a FERA

Um caso, no mínimo, interessante, também intrigante. Um rapaz considerado psicopata, assassino, necrófilo, etc. é manchete no jornal francês Le Monde. Ele começou a se TRANSFORMAR femininamente para escapar da INTERPOL. Leia a matéria e entenda o caso.


Luka Rocco Magnotta est soupçonné d'avoir démembré un homme à Montréal et de s'être enfui ensuite en France.
Luka Rocco Magnotta est soupçonné d'avoir démembré un homme à Montréal et de s'être enfui ensuite en France. Crédits photo : -/AFP

Luka Rocco Magnotta, suspecté d'avoir démembré un corps à Montréal, est décrit par ses voisins comme quelqu'un d'efféminé et de solitaire. Déjà connu des services de police, l'homme se présente comme nécrophile et cannibale.


Qui est Luka Rocco Magnotta, le Canadien suspecté d'avoir démembré un corps à Montréal et recherché par Interpol ? À mesure que l'enquête avance, les multiples facettes d'une personnalité troublante se dessinent: prostitution, nécrophilie, films pornographiques, changement d'identité. Originaire de Peterborough, dans l'Ontario, Luka Rocco Magnotta est également connu sous les pseudonymes Eric Clinton Newman - un nom qu'il aurait utilisé jusqu'en 2006 - et Vladimir Romanov, selon la police montréalaise. D'après les informations diffusées par Interpol, le meurtrier présumé, âgé de 29 ans, est un homme blanc d'1m78, aux cheveux noirs et aux yeux bleus.
Présenté comme un acteur bisexuel de films pornographiques, le jeune homme pratiquerait également, selon les médias canadiens, la prostitution, tandis que lui-même se serait déclaré nécrophile et cannibale sur un blog. Plusieurs sites internet rapportent que, considéré comme mentalement retardé, il a cherché par le passé à se faire de la publicité en publiant sur Youtube des vidéos dans lesquelles il tuait des chats, en les asphyxiant dans un sac plastique. Sur son site officiel, où il s'épanche dans de longs écrits paranoïaques et insensés, Magnotta surfe par ailleurs sur son image trouble en affirmant: «Ce n'est pas parce que vous le lisez que c'est vrai».

Une méthode pour «tourner la page de son ancienne vie»

Le jeune homme a mis au point une méthode en six étapes pour disparaître et recommencer une nouvelle vie incognito. Dans un billet daté de 2009 sur le site Web du «Digital Journal», il estime que cela «ne peut se réussir du jour au lendemain» et qu'il faut «un minimum de quatre mois (...) pour accomplir les actes héroïques nécessaires pour tourner la page de son ancienne vie». «Soyez absolument sûr de vous avant de vous lancer», écrit-il. Des propos qui suggèrent une fascination de longue date pour les changements d'identité et la fuite.

Une des photos de Luka Rocco Magnotta diffusées par Interpol.
Une des photos de Luka Rocco Magnotta diffusées par Interpol. Crédits photo : -/AFP

Le Canadien a par ailleurs déjà eu des démêlés avec la justice. Accusé d'escroquerie et d'arnaque à la carte de crédit, il avait été condamné en 2005 à une peine de neuf mois avec sursis et douze mois de probation, selon les documents juridiques du tribunal de Toronto, cités par parismatch.com.
Des rumeurs sur internet lui ont également prêté une liaison avec une femme, Carla Homolka, qui avait été condamnée pour participation au viol et au meurtre de deux adolescentes et de sa sœur. Une relation que Luka Rocco Magnotta avait démentie en 2007. La même année, le garçon avait postulé à l'émission de télé-réalité torontoise CoverGuy, selon le site Internet de La Presse . Sans succès, celui-ci n'étant pas assez musclé pour cette émission de mannequinat.

Il doit être «fier de ce qu'il a fait»

Le jeune homme, qui louait un appartement à Montréal depuis environ quatre mois, l'aurait récemment vidé, emportant notamment ses livres et ses vêtements, avant de disparaître il y a quelques jours, a affirmé un de ses voisins, Mike Gauthier. Les quelques habitants de l'immeuble qui le connaissaient le décrivent comme quelqu'un d'efféminé, calme et distant, mais parfois agréable.
«Il était vraiment solitaire, et peut-être même antisocial, à la limite. A chaque fois que je lui disais bonjour, il n'y avait même pas un signe de tête. Comme si je parlais au mur», a raconté à l'AFP Richard Peyette, un autre voisin du suspect. Et celui-ci de poursuivre: «Il était toujours à moitié déguisé, il avait toujours une petite perruque sur la tête, puis des verres fumés, quand il sortait. On dirait qu'il essayait de passer inaperçu. C'était une personne très étrange».
Alors que le jeune homme a rompu tout contact avec ses proches depuis plusieurs années, le domicile de sa sœur, Mélissa Newman, où vit également leur grand-mère, a été visité par la police de Peterborough à la demande des enquêteurs du Service de police de la Ville de Montréal.
Pessimiste, le psychiatre Gilles Chamberland, de l'hôpital du Sacré Coeur à Montréal, évoque un risque de récidive, Luka Rocco Magnotta devant être selon lui «fier de ce qu'il a fait».

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