domingo, 22 de julho de 2012

LE MONDE: Quem diria... Homem de Neandertal valia mais do que imaginávamos


L’homme de Néandertal se soignait-il par les plantes ?




Depuis quelques années déjà, l'heure est à la réhabilitation de l'homme de Néandertal. Pendant longtemps, en effet, comme pour rejeter cet autre Homo loin de nous-mêmes et nous glorifier par contraste, nous en avions fait un rustre, un lourdaud, un charognard dénué de l'usage de la parole, de spiritualité, de raffinement, de technicité, d'art. Tout cela, ou presque, ne tient plus. L'image de cette "autre humanité" est en cours de révision poussée. Néandertal était un artisan habile, un chasseur émérite, qui donnait des sépultures à ses morts, fabriquait des parures et utilisait des pigments, peut-être même pour orner ses grottes. Une étude internationale que vient de publier la revue Naturwissenschaften confirme ce que l'on supputait depuis peu, à savoir que notre cousin disparu il y a moins de trente millénaires avait intégré des plantes à son régime alimentaire. Cet article va même plus loin en présentant des arguments tendant à prouver que Néandertal utilisait des plantes médicinales.

Pour déterminer tout cela, ces chercheurs ont travaillé sur des fossiles découverts dans la grotte espagnole d'El Sidrón (Asturies) où quelque 2 000 restes de Néandertals, appartenant à au moins 13 individus différents, ont été mis au jour au fil des ans. Plus précisément, ils se sont intéressés au tartre se trouvant sur les dents de 5 d'entre eux et au matériel alimentaire pris au piège dans ce dépôt. Ils ont pratiqué des analyses chimiques tout en recherchant des microfossiles végétaux. Neuf des dix dents contenaient de minuscules grains d'amidon, provenant probablement de céréales. Cela a confirmé que Néandertal, longtemps considéré comme essentiellement carnivore (notamment parce qu'on avait découvert sur les sites beaucoup d'ossements animaux, qui se conservent mieux que les plantes...), savait aussi exploiter les réserves de glucides des végétaux.

Mais les auteurs de cette étude ont surtout été intrigués par la dent d'une jeune femme. L'analyse du tartre a montré des traces de composés chimiques que l'on trouve dans des plantes médicinales comme la camomille ou l'achillée millefeuille, ainsi nommée en hommage au héros grec Achille car celui-ci avait appris du centaure Chiron l'art de s'en servir pour guérir les blessures (elle a, entre autres, des vertus hémostatiques). Selon ces chercheurs, on ne mange pas ces plantes au goût amer (et Néandertal possédait la capacité génétique à détecter ce goût) par hasard :"Obtenir la preuve que cet individu mangeait des plantes amères et sans valeur nutritive comme la millefeuille et la camomille est une surprise, explique Stephen Buckley, co-auteur de l'étude et spécialiste de chimie archéologique à l'université d'York (Grande-Bretagne). Nous savons que Néandertal trouvait ces plantes amères et il est donc probable qu'elles ont été choisies pour autre chose que leur goût."
Pour sa collègue Karen Hardyarchéologue à l'université autonome de Barcelone, l'étude suggère que "les Néandertals qui occupaient la grotte d'El Sidrón avaient une connaissance avancée de leur environnement naturel, qui incluait la capacité à sélectionner et utiliser certaines plantes pour leurs qualités nutritives et pour l'auto-médication. Alors que la viande était clairement importante pour eux, nos recherches soulignent qu'ils avaient un régime alimentaire bien plus complexe que ce qui avait été supposé auparavant." Bien sûr, les chercheurs restent prudents sur le côté "Néandertal médecin" et mettent des points d'interrogation dans leur étude. Sans doute faudra-t-il répéter ce genre d'analyses sur d'autres sites préhistoriques. Néanmoins, la possibilité d'un homme de Néandertal capable de se soigner par les plantes est-elle au fond, si surprenante que cela ? N'a-t-on pas déjà montré que d'autres grands primates, chimpanzés et gorilles, eux aussi cousins d'Homo sapiens, se servent de toute une pharmacopée végétale ?
 Pierre Barthélémy (@PasseurSciences sur Twitter)

Nota da ANPG sobre as bolsas CAPES/REUNI

A ANPG esclarece que o reajuste de 20% das bolsas anunciado durante o 23º Congresso Nacional de Pós-Graduandos (leia mais aqui) refere-se àquelas concedidas pela Capes e pelo CNPq. As bolsas concedidas pelas Fundações estaduais só serão reajustadas se as fundações assim determinarem.
A ANPG já enviou comunicados oficiais, tanto à Capes quanto ao CNPq, acerca das bolsas REUNI e até agora não houve resposta das agências.


NOTA DA ANPG SOBRE AS BOLSAS CAPES/REUNI

A Associação Nacional dos Pós-Graduandos (ANPG) há quatro anos luta pelo reajuste no valor das bolsas de pesquisa tendo durante a realização de seu 23º congresso, em maio deste ano, na cidade de São Paulo, conquistado vitória expressa no anuncio do presidente do Conselho Nacional de Desenvolvimento Científico e Tecnológico (CNPq), Sr. Glaucius Oliva, sobre o reajuste de 10% no valor das bolsas de pesquisa com vigência a partir do pagamento das bolsas de julho. Ainda que aquém de nossa reivindicação por 40% de reajuste imediato, entendemos que se tratou de um gesto importante, fruto da mobilização dos pós-graduandos Brasil afora.
Todavia, este reajuste não se expressou de maneira universal. As bolsas CAPES/REUNI (Coordenação de Aperfeiçoamento de Pessoal de Nível Superior/Programa de Restruturação e Interiorização das Universidades Federais) não foram reajustadas em conjunto com as demais, a partir do entendimento de que, em virtude de seu orçamento não ser de gerência das agências de fomento, estas não teriam competência para fazê-lo. Fato que seria possível a partir de 2013, ano em que dado o encerramento do programa do Ministério da Educação, há a proposta destas bolsas passarem para a modalidade demanda social.
A ANPG discorda da posição do Ministério de Educação por não acompanhar o reajuste das agências, fato que acaba por acirrar uma já percebida hierarquização das modalidades de bolsa de pesquisa. Defendemos a isonomia das modalidades e consideramos que não deve haver nenhuma espécie de diferenciação entre os estudantes, sendo a conquista dos 10% de reajuste um direito de todos os bolsistas.
Neste sentido, a ANPG se dirige à CAPES e à Secretaria de Ensino Superior do Ministério da Educação solicitando uma revisão de sua posição no sentido de acompanhar reajuste das agências, assim como aproveita o ensejo e se dirige aos pós-graduandos brasileiros para convidá-los a se somar à ANPG na caravana que irá a Brasília reivindicar maior reajuste, política de valorização permanente e isonomia entre as modalidades.

Associação Nacional de Pós-Graduandos - ANPG