quinta-feira, 31 de janeiro de 2013

LE MONDE: QUEM NÃO AGUENTAR QUE CORRA. DUAS BICHAS VELHAS RESOLVERAM SE CASAR NA CHINA FAZENDO PROVOCAÇÕES KKKKKK

Mariage symbolique pour deux « vieux » gays chinois

Deux retraités chinois de Pékin ont fait sensation en se "mariant", utilisant le Web pour rendre publique leur relation, provoquant de nombreuses réactions d'internautes dans un pays où le mariage homosexuel n'est pas permis. Les deux "camarades" (同志, tóngzhì, la manière dont les homosexuels se désignent en Chine) ont utilisé leur compte Weibo, intitulé "L'amour de deux vieux" (两个老头的爱情, Liǎng gè lǎotóu de àiqíng), pour annoncer leur intention de s'unir.
"Je suis un professeur à la retraite, c'est un ouvrier venu de la campagne pour travailler dans le secteur des services d'eau et d'assainissement, nous nous sommes rencontrés et aimés dans cette ville. Ni notre cursus, ni notre origine familiale, ni notre travail, ni le fait que nous soyons du même sexe n'empêchera notre amour ! Nous sommes déterminés à être ensemble et à ne jamais nous séparer !", écrivent-ils le 17 janvier, accompagnant le texte de cette photo (les caractères signifient : "Soutenir les camarades, contre la discrimination") :
Le 18 janvier, ils publient une vidéo, où ils chantent leur amour :
Face aux attaques homophobes, ils répliquent, le 21 janvier :
"Qu'il y a-t-il de mal à ce que deux vieux comme nous s'aiment ? Nous sommes beaucoup plus forts que vous, les hétéros qui divorcez ou avez des maîtresses ! Notre amour est véritable, le votre est faux !", disent-ils, tout en publiant une nouvelle vidéo, où ils se défendent de nouveau et s'embrassent tout en proclamant leur amour.
Finalement, après avoir invité une vingtaine d'internautes à participer à leur "mariage" dans un restaurant, ils l'ont organisé mercredi 30 janvier.
Mais selon le témoignage publié sur leur compte de microblog, l'événement a été perturbé par le fils d'un des deux hommes qui a renversé la table, hostile à cette célébration. "Pourquoi des étrangers peuvent nous souhaiter du bonheur, mais pas mon propre fils ?", s'interroge l'un des "mariés".
François Bougon