domingo, 9 de março de 2014

POR UMA 'REFORMA' ACADÊMICA

UNIVERSIDADES não são extensões, creches para filhos de operarios, não são também GRANDES COLEGIOS, nem praças onde os governos aplicam suas políticas democráticas para salvar da POBREZA financeira, menos INTELECTUAL, os mais pobres. NO ENTANTO, é isto EM que vêm ano a ano se transformando as universidades públicas brasileiras, sem falar das UNIVERSIDADES mantidas pela iniciativa privada . ESTAR NUMA UNIVERSIDADE - independe de sua natureza - deveria ser algo merecido, conquistado, não FACILITADO por programas governamentais; os processos de ADMISSÃO deveriam ser muito RIGOROSOS o que implicaria, faticamente, numa admissão por excelencia. Você aí pode imaginar que sou um burguesinho metido a merda. Pois, então. Não sou. ESTUDEI MUITO desde a infância, estudando praticamente sem cadernos e livros desde a escola primaria (toda a minha vida de estudante foi em escola pública). Mas, há um discurso de INCLUSÃO, DEMOCRATIZAÇÃO, um apelo UNIVERSAL SOCORRISTA que parte inclusive de dentro das UNIVERSIDADES. A palavra de ordem é INCLUIR. Mas, incluir no universo acadêmico indivíduos pessimamente formados - não falo apenas dos estudantes das escolas públicas que só se diferenciam dos estudantes das escolas privadas em número - é a pior POLÍTICA. É BURRA A AÇÃO do governo que imagina fazer JUSTIÇA SOCIAL enchendo e financiando as Universidades Públicas e Privadas com indivíduos que não conseguem sequer ler e compreender bem um texto primario. Na FRANÇA este debate parece ter começado. Abaixo você pode conferir o surgimento de um grupo de universitarios que pensam semelhantemente a mim. 

Le FN crée un collectif étudiant pour s'implanter sur les campus




En octobre 2012 déjà, Marine Le Pen était intervenue dans l'amphithéâtre de l'Institut d'études politiques d'Aix-en-Provence.
En octobre 2012 déjà, Marine Le Pen était intervenue dans l'amphithéâtre de l'Institut d'études politiques d'Aix-en-Provence. | AFP/GERARD JULIEN

Le Front national s'est doté, samedi 8 mars, d'un « think tank » étudiant. Baptisée Collectif Marianne, cette nouvelle structure associative, associée au Rassemblement Bleu Marine, est le pendant du Collectif Racine lancé en octobre 2013 pour les enseignants. Ce collectif entend défendre la « méritocratie » et dénonce « la massification de l'enseignement supérieur » productrice de «  dépréciation de la valeur des diplômes ». « Les détenteurs d'une licence, d'un master ou même d'un doctorat peinent toujours davantage pour trouver un travail. Cette situation ne sera à terme plus tenable », peut-on lire dans le texte fondateur.

Pour autant, le Collectif Marianne, qui demande une cotisation de 10 euros, n'entend pas être un syndicat étudiant. « Nous n'allons pas faire de militantisme ou tracter dans les établissements. Nous voulons être une plateforme de réflexion et de proposition pour la jeunesse. Nous n'avons pas vocation, comme les militants de l'UNEF pour le Parti socialiste à être les futurs cadres du Front national », indique son président, David Masson-Weyl, étudiant en master 1 en droit à Paris-II Assas et en histoire à Paris IV Sorbonne, qui se dit souverainiste. Ce dernier espère séduire rapidement plusieurs centaines d'étudiants grâce à un site Internet et aux réseaux sociaux.
ÉVEILLER « LES CONSCIENCES FACE À LA DÉPOLITISATION »
L'objectif de ce collectif : s'implanter dans les grandes écoles et les universités pour éveiller « les consciences face à la dépolitisation ». David Masson-Weyl a ainsi donné quelques exemples de l'engagement des étudiants vis-à-vis du syndicalisme universitaire : « Université de Bourgogne : 26 711 inscrits, 4 410 votants ; Nanterre (Paris X) : 32 457 inscrits, 3 257 votants et enfin Lyon II : 28 828 inscrits, 2 363 votants. Les faits sont là ! Ils sont peu reluisants. »
Pour Sylvain Crépon, sociologue et chercheur à l'université Paris-Ouest-Nanterre-La Défense (Paris X), la démarche du FN est tout à fait compréhensible : « Pour un parti qui s'est lancé dans une stratégie de dédiabolisation et qui est avide de normalisation, pénétrer dans l'université est tout à fait logique. »
Le Collectif Marianne veut peser sur tous les grands sujets qui concernent la vie étudiante : la santé ou encore les bourses. S'il s'oppose fermement à la massification de l'enseignement supérieur, il n'est pas forcément pour une sélection à l'entrée. « Une année de propédeutique pourrait permettre de savoirqui peut aller ou non à l'université. On peut réfléchir à une sélection au fur et à mesure ou à des programmes d'accompagnement », déclare David Masson-Weyl. Ce qui existe déjà, il faut le dire, dans de nombreuses universités.
« UNE TELLE INITIATIVE PEUT PRENDRE », SELON M. REYNIÉ
Sur le volet des étudiants étrangers, le président du collectif Marianne, qui reconnaît avoir eu la chance d'étudier six mois au Japon, estime qu'il « n'est pas possible d'accueillir tous les étudiants étrangers qui voudraient venir en France. Il faut que l'on accueille les meilleurs ou ceux qui en tireraient le plus grand bénéfice ».
Marine Le Pen venue en marraine a salué « l'initiative de cette jeunesse française qui entend se battre pied à pied pour retrouver sa souveraineté perdue ». La présidente du Front national a attaqué Geneviève Fioraso, la ministre de l'enseignement supérieur, qui « ne tarit pas d'éloges pour tout ce qui dépasse nos frontières. Elle ne cesse de dire qu'une Silicon Valley à la française est possible, grand bien lui fasse ! Pourquoi aller chercher à l'autre bout du monde l'inspiration qui vous manque ? », a-t-elle lancé, critiquant au passage le projet Paris Saclay, projet phare du Grand Paris qui regroupera grandes écoles, université, organismes de recherche et entreprises… « Mais avec la présence de Danone ou de Kraft Foods, la recherche sera-t-elle indépendante ? », s'est interrogée Marine Le Pen. Elle s'en est aussi pris à la volonté de la France d'être présente dans les Mooc, ces cours en ligne massivement ouverts, mais porteurs d'une « déshumanisation totale des savoirs ».
Reste à savoir si les idées du Front national séduiront la jeunesse étudiante jusque-là plutôt réticente ? « On avait une surreprésentation du FN chez les jeunes non diplômés. Mais on constate aujourd'hui une présence forte chez les jeunes mal diplômés ou diplômés mais qui ont le sentiment d'être déclassés. Une telle initiative peut prendre dans un pays fermé à l'ouverture aux nouvelles générations et aux entrants dans le système », estime Dominique Reynié.
S'AFFICHER FN DANS UNE UNIVERSITÉ DE GAUCHE, UN PHÉNOMÈNE NOUVEAU 
Le politologue voit dans le Collectif Marianne « la poursuite d'une stratégie systématique de professionnalisation du parti avec l'installation d'une nouvelle génération et des outils de recrutements des futurs cadres du parti ». Sylvain Crépon souligne, lui, un phénomène nouveau : « Il y a une présence d'étudiants qui s'affiche Front national dans certaines universités de gauche, comme à Nanterre ou Paris VIII – Vincennes - Saint Denis et qui n'ont aucun problème à lefaire. Il y a dix ou quinze ans, cela aurait été impensable. »
Dans les années 1990, le FN avait tenté de s'implanter dans les universités mais à l'époque avec un syndicat. « Renouveau étudiant » avait obtenu quatre élus dans différents Crous. L'organisation s'était dissoute en 2000.

Nenhum comentário: